Actualités de l’avocat pénaliste

Faire du droit pénal

L’avocat pénaliste ne doit pas seulement avoir des compétences juridiques. Il doit aussi, et peut-être même surtout, justifier d’une véritable expérience du droit pénal.
Si bien qu’il faut briser avec la croyance répandue au sein de la profession selon laquelle « faire du pénal » serait à la portée de n’importe quel avocat.

Car, « faire du pénal » ne consiste pas à demeurer assis à côté de celui qui est en garde à vue, auditionné par un fonctionnaire de police, ou interrogé par un juge d’instruction pour, en bout de procédure, faire « un numéro de claquettes » à l’audience du Tribunal correctionnel.
Le pénal impose au contraire une connaissance intime de la règle de droit, une aisance rédactionnelle et d’autres qualités telles que la réactivité, le bon sens, la psychologie et, sans doute la plus importante, le courage.
Singulièrement en garde à vue, il faut faire preuve d’une certaine bravoure pour interrompre une audition qui dérape, ou refuser qu’une confrontation se tienne dans des conditions contestables.

A l’audience du Tribunal correctionnel aussi il faut pouvoir s’imposer face à un magistrat partial.
L’avocat pénaliste n’est pas un juge en ce sens qu’« il n’est pas le serviteur d’une vérité éternelle, d’un Dieu de justice tout puissant. Il n’est que celui de la vérité judiciaire. Celle-ci n’a de force et de valeur morale que par rapport à un dossier ». (Jacques Isorni)
Ainsi, l’avocat pénaliste doit pouvoir défendre n’importe qui.
Pas parce qu’il serait un mercenaire : il ne défend pas un acte en tentant de le justifier. Il défend un homme ou une femme.

C’est la raison pour laquelle, Maître Pierre DEGOUL défend tous les accusés ; il défend des trafiquants de drogues mais aussi des fonctionnaires de police, comme des membres de la brigade des stupéfiants poursuivis dans l’un des plus importants dossiers de corruption (affaire NEYRET).

Il a défendu l’un membre du « gang des barbares » dans l’affaire Ilan HALIMI.
Il assiste aussi des victimes d’attentats, comme dans l’affaire dite du « BATACLAN ».
Il est intervenu dans des dossiers politiques : lorsqu’il défendait le maire de Colombes (92), il a croisé le fer avec ses opposants politiques, tel que Rama YADE.

Il est aussi l’avocat qui a obtenu devant le Tribunal correctionnel de Nanterre l’irrecevabilité de la constitution de partie civile du Président de la République dans l’affaire dite du « compte piraté de Nicolas SARKOZY ».
Maître Pierre DEGOUL a donc les compétences, mais aussi une solide expérience et la pratique de la Défense.